Les traitements actuels

    1. La chimiothérapie

    La chimiothérapie a pour but de ralentir l'évolution de la prolifération des cellules cancéreuses, en les détruisant et en empêchant leur reproduction désordonnée au sein de l'organisme. La plupart des traitements de chimiothérapie sont injectés par voie intraveineuse. La durée du traitement dépend de chaque malade.

    L'utilisation de la chimiothérapie provoque pour 1 cellule malade touchée, entre 100 000 et 1 million de cellules saines touchées, ce qui est très important ; ce pourquoi les scientifiques cherchent à améliorer l'administration du traitement pour ne cibler que la tumeur et ainsi limiter les effets secondaires.

Figure 1 : Traitement par chimiothérapie

 

    2. La radiothérapie

    Le principe de la radiothérapie est simple : il s’agit d’exposer les cellules cancéreuses à une ionisation, c’est à dire une émission de radiations qui va modifier la composition de l’information génétique des cellules cancéreuses. Ce matériel génétique contenu sous la forme d’ADN subit des transformations, qui rendront la cellule incapable de se reproduire.

   

 

 

 

 

 

 

 

 

Figure 2 : Traitement par radiothérapie

   

     3. L’hormonothérapie

    Certains cancers se nourrissent des hormones. Pour stopper leur croissance, l’une des solutions est de bloquer cette stimulation hormonale. On parle alors d’hormonothérapie. Cette technique est indiquée pour les cancers du sein possédant des récepteurs aux hormones. Une biopsie permet de les caractériser, en détectant sur la tumeur le pourcentage de cellules tumorales avec récepteurs hormonaux. Ces traitements sont généralement bien tolérés. Cependant, du fait de leur action hormonale, ils peuvent causer une impuissance chez les hommes et des symptômes spécifiques à la ménopause chez les femmes (bouffées de chaleur, arrêt des cycles…).

 

    4. La chirurgie

    La chirurgie reste le principal traitement du cancer. Le but de l’opération est d’enlever les cellules cancéreuses mais également d’éviter qu’elles se propagent. Le site opératoire est très protégé du reste du corps afin d’éviter une éventuelle contamination par des cellules cancéreuses. La chirurgie retire non seulement la tumeur ou l’organe atteint, mais également une partie de tissus sains autour de la tumeur ainsi que les ganglions et les vaisseaux lymphatiques voisins (voie privilégiée d’extension du cancer). Cette ablation chirurgicale de la tumeur (ou exérèse) est plus large que la tumeur en elle-même pour ne laisser aucune cellule cancéreuse. Dans certains cas, l’organe ou le curage est immédiatement analysé au microscope pour savoir si les limites de l’échantillon sont saines. Si ce n’est pas le cas, l’opération devra être étendue.